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Inversion du sens de défilement

mardi 31 janvier 2017

Le monde en guerre (26 épisodes)


Réalisation : Peter Batty, Jeremy Isaacs et Hugh Ragett  
Le Monde en guerre est le nom de la version francophone d'une série documentaire britannique consacré à la Seconde Guerre mondiale, réalisée entre1973-1974 par Peter Batty, Jeremy Isaacs et Hugh Ragett sous le titre The World at War pour Thames Television (ITV).

Pour plus d'inforamations sur cette série documentaire consultez le lien suivant :
wikipédia



Cette série de 26 épisodes, principalement narrée par Jean Desailly (Laurence Olivier dans la version originale anglaise), présente un montage de films d'archives sur la montée des totalitarismes en Allemagne et au Japon dans les années 1930, ainsi que les différents théâtres d'opération du deuxième conflit mondial en Europe, Afrique et Asie.
Ces documents filmés étant entrecoupés de temps à autres d'interviews des acteurs politiques et militaires de l'époque telle que : Albert Speer, Karl Dönitz, Walter Warlimont, James Stewart, Bill Mauldin, W. Averell Harriman, Curtis LeMay, Lord Mountbatten of Burma, Alger Hiss, Toshikazu Kase,Mitsuo Fuchida, Minoru Genda, J. B. Priestley, Brian Horrocks, John J. McCloy, Lawrence Durrell, Arthur Harris, Charles Sweeney, Paul Tibbets,Anthony Eden, Traudl Junge, Mark Clark, Adolf Galland, Hasso von Manteuffel, le prince Bernhard des Pays-Bas et l'historien Stephen Ambrose.
La bande originale a été composée par Carl Davis.

En 2000, suite à un sondage organisé par le British Film Institute (BFI), cette série a été classé au 19e rang des 100 meilleurs programmes de la télévision britannique.


Liste des épisodes :

1.    Une nouvelle Allemagne : 1933-1939
Allemagne, 1933. C'est dans un contexte de crise économique sans précédent qu'Adolf Hitler prend le pouvoir. Derrière un programme de relance économique, il révèle déjà ses sinistres objectifs et reçoit le soutien massif de la population allemande. Un document illustré d'interviews d'époque et de films «de famille» d'Eva Braun.
2.    Sur un fond de guerre : Septembre 1939 - Mai 1940
Avec l'invasion de la Pologne et le bombardement de Varsovie par l'armée allemande, Chamberlain, Premier ministre anglais, n'a plus d'autre issue que de déclarer la guerre. L'expédition vers la Norvège est un échec et Winston Churchill prend les rênes du pays en main. Le black-out est instauré, Churchill veut écraser les nazis comme il écrase son cigare.
3.    La Chute de la France : Mai - Juin 1940
Au moment de l'arrivée au pouvoir de Hitler, Churchill, comme beaucoup d'autres, place sa confiance dans l'armée française en cas de conflit. Personne ne prend conscience que, si elle est l'une des plus importantes du monde en nombre, cette armée n'a pas su moderniser ses conceptions et ses méthodes, maintenues depuis 1914 par des officiers désormais octogénaires. Misant sur la ligne Maginot, les Français ne doutent pas un instant de leur supériorité. Mais l'armée allemande se joue de cette défense et, passant par la Belgique, pénètre sans difficultés en France, refoule les forces militaires nationales jusqu'à Dunkerque, et s'empare de Paris.
4.    Seule : Mai 1940 - Mai 1941
Face à la France occupée, aux Etats-Unis encore en dehors du conflit, au pacte germano-soviétique toujours d'actualité, les Britanniques se retrouvent seuls. Comment résister sur son propre terrain après la débâcle de Dunkerque et sans logistique ? Churchill va réussir à réveiller le courage de toute une population par son discours de «la dernière heure» : «Il y aura de la sueur, du sang et des larmes, mais nous ne nous rendrons jamais». Août 1940 verra la Royal Air Force remporter la bataille d'Angleterre. Mais sur le front est, les nazis progressent en Yougoslavie, en Grèce et en Crète.
5.    Barbarossa : Juin - Décembre 1941
En dépit du pacte germano-soviétique, Hitler a décidé d'annexer la Russie, considérée comme un espace vital pour le peuple allemand. Le 22 juin 1941 débute le plan «Barbarossa». La victoire sourit d'abord aux troupes du Reich, qui volent de succès en succès. Mais l'hiver marque un coup d'arrêt. Bloqués devant Léningrad et Stalingrad, les forces allemandes ne feront plus que reculer.
6.    Les Conquêtes Nippones "Banzaï" : Japon 1931-1942
Après sept ans de guerre avec les Chinois, le Japon poursuit sa politique de conquête malgré Pearl Harbor et l'entrée dans le conflit des Américains. Les Japonais sortent vainqueurs de leurs combats contre les Anglais et se rendent maîtres de Hongkong, de la Birmanie et des Philippines, avant de s'emparer de l'île de Singapour. Celle-ci devient Schonauko, base affectée à la défense des Philippines. Trois ans avant les bombes atomiques américaines, l'empire nippon a réussi à asseoir sa supériorité sur le continent asiatique.
7.    En route - USA : 1939-1942
Absorbée par ses problèmes intérieurs et fidèle au sacro-saint principe d'isolationnisme, l'Amérique du président Roosevelt ne se sent concernée par la guerre que très tard. C'est le bombardement de Pearl Harbor en décembre 1941 qui la décide à entrer en guerre. Encore ne s'agit-il là que de s'opposer au Japon. Le Congrès interdit en effet à Roosevelt de porter le fer en Europe. La déclaration de guerre de Hitler, adressée aux Etats-Unis, en décidera autrement. 
8.    La Guerre du Désert : Afrique du Nord : 1940-1943
Durant près de trois ans, la bataille fait rage en Afrique du Nord. D'Alexandrie, en Egypte, jusqu'à Benghazi, en Libye, les noms des villages et des forts sont ainsi entrés dans l'Histoire : Mers, Sidi Berrani, Tobrouk, Tmimi ou Derna. La ville la plus célèbre reste cependant El Alamein, où les fameux «rats du désert» de Montgomery ont enfin vaincu l'«Afrikakorps» de Rommel. Les officiers à la tête des troupes se souviennent des plans et des tactiques de cette guerre. Les vétérans, quant à eux, racontent leur combat quotidien contre la chaleur, les mouches, la soif, les tempêtes de sable et la dysentrie.
9.    Stalingrad : Juin 1942 / Février 1943
Convaincu que la Russie serait une proie facile, Hitler lance ses troupes à l'assaut de Stalingrad. C'est sans compter avec la détermination de Staline à défendre coûte que coûte la ville. Au terme des six mois que dura cette bataille, la 6e Armée allemande, la plus importante, est réduite à néant. Comble du déshonneur, ce corps d'armée est contraint d'accepter une reddition contre le gré du Führer, prêt à sacrifier les soldats survivants. Humiliation cinglante pour la Wehrmacht, la bataille de Stalingrad lançait aux Européens écrasés par l'Allemagne un message d'espoir.
10. La Meute des loups : U-Boats dans l’Atlantique : 1939-1944
L'Allemagne compte affamer l'Angleterre en attaquant ses navires de commerce. La bataille de l'Atlantique fait rage jusqu'en 1943. Durant les neuf premiers mois de la guerre, les Alliés perdent plus de deux millions de tonnes de marchandises, coulées par les bateaux de l'amiral Karl Doenitz. Celui-ci coordonne ses sous-marins en une «meute de loups» lui permettant de contrer les meilleurs stratèges britanniques. Les Anglais résistent mal à cette guerre hautement technologique.
11. Étoile Rouge : L’Union soviétique 1941-1943
D'août 1941 à janvier 1944, durant 890 jours, l'ancienne Saint-Pétersbourg subit l'un des sièges les plus terribles de l'histoire militaire. Dans la boue et dans la neige, soldats et habitants résistèrent farouchement à l'incessant effort des armées allemandes pour prendre l'ancienne capitale. L'hécatombe fut effroyable. Aux 200 000 combattants tués s'ajoutent plus de 600 000 civils, morts de faim, de froid ou d'épuisement. Pourtant, Leningrad survécut à ce terrible siège ; et l'Armée rouge, non contente de résister avec opiniâtreté, fut à la table des vainqueurs de l'Allemagne nazie. Des témoins se souviennent.
12. L'Orage en flamme : Bombardements sur l’Allemagne
Durant la Seconde Guerre mondiale, de jour, les aviateurs de la Royal Air Force, commandés par le légendaire Arthur «Bomber» Harris, multiplient les raids audacieux au-dessus des usines et des villes allemandes. De nuit, les super-bombardiers de l'US Air Force prennent le relais. Les chasseurs de la Luftwaffe tentent, de plus en plus difficilement, de reconquérir le ciel du Reich. L'Allemagne, pilonnée à outrance, commence à douter de l'issue du conflit.
13. Plus dur que l’on pense : Italie 1942 - Juin 1944
Solidement implantées dans une Tunisie chèrement reconquise, les troupes alliées débarquèrent en Sicile en juillet 1943. L'île passa rapidement entre leurs mains. Les plus optimistes, dont Churchill, en conclurent qu'une promenade militaire les attendait sur la péninsule. Mais, sitôt à pied d'oeuvre sur les plages de Calabre et de Salerne, en septembre 1943, les soldats anglo-saxons se heurtèrent à une vigoureuse résistance allemande. D'âpres combats, dont celui de Cassino, retardèrent la progression alliée jusqu'à la capitulation des dernières troupes allemandes, à Caserte, le 29 avril 1944.
14. Demain il fera plus clair : Birmanie 1942-1944
Engagés dans la reconquête du Pacifique, les Alliés sont confrontés à une armée japonaise surpuissante. En Birmanie, la mousson ne facilite pas la tâche des soldats, déjà affaiblis par un environnement inconnu et paralysés par la suprématie aérienne japonaise. Handicapée de surcroît par des transmissions défectueuses, l'armée britannique finit par battre en retraite, subissant alors des pertes importantes et laissant en arrière de nombreux prisonniers.
15. La Guerre des civils : Angleterre : 1940-1944
Après la défaite française, en juin 1940, l'Angleterre reste seule en guerre. En juillet, l'Allemagne, déterminée à écraser le Royaume-Uni, est vite convaincue que sa puissante aviation suffira à la tâche. Dès lors, les raids de la Luftwaffe se multiplient, visant les convois maritimes, les usines, les voies de communication et bientôt les villes. Les civils britanniques deviennent les cibles des bombardiers qui transforment tour à tour Liverpool, Londres, Portsmouth, Sheffield, Coventry - entièrement détruite dans la nuit du 14 au 15 novembre 1940 - en champs de ruines. Rationnement et marché noir deviennent le lot quotidien des Anglais et, pour la première fois, les femmes sont appelées à participer à l'effort de guerre.
16. La Vie dans le Reich - Allemagne : 1940-1944
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne déploie toute sa puissance militaire : l'Europe tombe rapidement sous sa botte. Ce documentaire montre comment les Allemands, après leurs premières victoires, ont pu penser que leur camp avait remporté la guerre...
17. Une certaine aube : juin-août 1944
Lors de la conférence de Téhéran, entre le 28 novembre et le 2 décembre 1943, Churchill et Roosevelt finissent par accepter l'idée d'ouvrir un front européen plus large, afin, entre autres, de soulager l'Union soviétique de Staline. Dès le mois de janvier 1944, près de trois millions cinq cent mille hommes sont massés en Angleterre. Les Alliés poursuivent leurs bombardements sur l'Allemagne et sur le nord de la France, dans le but d'affaiblir les Allemands. En juin 1944, après six mois de préparation, le débarquement peut enfin avoir lieu. Baptisée «opération Overlord», l'action, placée sous le commandement du général Eisenhower, a pour objectif la reconquête de la France à partir de la Normandie. Des survivants évoquent, images d'archives à l'appui, ce qui reste comme l'un des plus célèbres débarquements de l'Histoire.
18. L'Occupation : 1940-1944
Malgré sa neutralité, les Pays-Bas sont attaqués en 1940. S'en suivront quatre années d'occupation allemande. Les Néerlandais sont nombreux à collaborer avec le nouveau régime. Près de 140 000 juifs sont déportés. L'opposition grandissante aux massacres et la résistance des ouvriers à l'effort de guerre provoquent des mesures de plus en plus sévères. En 1944, alors que le sud du pays est déjà libéré, une grève des transports ferroviaires dans la zone occupée coupe les vivres aux Allemands qui, en représailles, exécutent 16 000 personnes, hommes, femmes et enfants.
19. L'Étau : août 1944 / mars 1945
Le 25 août 1944, la IIe Division blindée du général Leclerc fait son entrée dans la capitale française. La libération de Paris est enfin une réalité. Ailleurs, en Europe, les combats se poursuivent, d'autant plus acharnés que les troupes allemandes sentent la victoire leur échapper. Tandis que les soldats soviétiques atteignent la Vistule, la résistance polonaise déclenche la seconde insurrection de Varsovie, le 1er août 1944. Les combats durent six semaines et font près de 200 000 morts. La ville est détruite. L'Urss confirme son avancée en Europe de l'Est. La Wehrmacht tente tant bien que mal de contre-attaquer mais la formidable machine de guerre allemande vit ses dernières heures.
20. Génocide : 1941 - 1945
La jeunesse allemande, embrigadée dans les «Hitlerjugend», puis dans les SS, devient un élément moteur de la propagation des idées nazies. Les prouesses sportives sont magnifiées, la droiture et le sens de l'honneur exacerbés. Le corps et l'esprit doivent être sains, et coulés dans un moule unique, à la gloire du Reich et de son dirigeant. Ceux qui sont «autres» - tziganes, homosexuels, communistes, malades mentaux - sont des êtres dégénérés, inutiles, qu'il faut éliminer. Les Juifs forment la majorité de ceux-là. Himmler organise méthodiquement l'extermination des Juifs. L'holocauste est en marche. Huit survivants d'Auschwitz et l'aide de camp de Himmler témoignent.
21. A chacun son destin : février-mai 1945
Novembre 1944. Traqué, épuisé, hystérique, Hitler se retire dans le bunker de la chancellerie de Berlin où il se suicide, le 30 avril 1945, après avoir épousé sa maîtresse Eva Braun. Les bombes continuent de pleuvoir sur la ville. Les troupes anglaises et américaines, frappées de terreur, entrent dans les camps de la mort.
22. Le Japon - 1941-1945
La déclaration de guerre surprit les Japonais, mais après les premières victoires à Hongkong, en Malaisie et à Singapour, l'enthousiasme succéda à la peur. L'année 1942 fut, comme en Europe, une charnière. Le Japon dut, à partir de ce moment-là, lutter pour sa survie. En 1944, la nourriture, le métal et le fuel firent cruellement défaut. Malgré la bravoure des pilotes kamikazes, les défaites de Saipan, Iwo Jima et Okinawa sapèrent le moral des troupes. Le bilan : 250 000 morts et huit millions de sans-abri. Les bombes anglaises et américaines détruisirent à petit feu un pays qu'un autre brasier, terrifiant, menaçait encore.
23. La Bataille du Pacifique, février 1942-juillet 1945
Le général McArthur, au sud-ouest du Pacifique, et l'amiral Nimitz, au centre, dirigent les efforts des troupes américaines. Pris en tenaille, les Japonais se défendent avec acharnement et la moindre escarmouche se solde par d'importantes pertes humaines : mille morts pour conquérir l'atoll de Tarawa. La sauvagerie règne sur la ligne de front. Ce n'est qu'au moment où les Américains touchent la population civile qu'ils commencent à repenser leur action.
24. La Bombe, février-septembre 1945
Le président Truman, redoutant un prolongement du conflit qui augmenterait les pertes alliées déjà très élevées, décide d'avoir recours à la bombe atomique. Le 6 août, «Little Boy» est larguée sur Hiroshima par le bombardier B-29 baptisé «Enola Gay» et fait 100 000 morts. Le 8, une seconde bombe est lâchée sur la ville de Nagasaki. Le ministre des Affaires étrangères japonais signe la capitulation le 2 septembre. Le monde vient d'entrer dans «l'âge atomique».
25. Règlements de compte : 1945 et après
La vieille Europe, déjà mise à mal par un premier conflit mondial particulièrement meurtrier, a définitivement laissé échapper son sceptre de reine du monde. Les Etats-Unis et l'Union soviétique se partagent les deux hémisphères en zones d'influences. Dressés l'un contre l'autre, ils se cramponnent à la terrible menace atomique pour ne pas déclencher un troisième conflit définitif. Démilitarisés, l'Allemagne et le Japon commencent leur brillante reconstruction économique.
26. Souvenons-nous
Les nations font le compte des morts emportés par le conflit. Les chiffres donnent, a posteriori, le vertige. Quelque 18 millions de Russes, près de 300 000 Américains, plus de 500 000 Français, entre quatre et cinq millions d'Allemands, près de six millions de Juifs, pour n'en citer que quelques-uns. Selon des estimations variables, entre 35 et 60 millions de personnes ont péri au cours de ces six années de feu et de sang. Le voile du recueillement s'étend sur les contrées et les âmes dévastées, l'ère du souvenir peut dès lors débuter.

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